C’est un Jérémy Florès déçu mais pas abattu que j’ai retrouvé à la sortie de l’eau après sa défaite face à Owen Wright. Heureux d’avoir pu défendre ses chances sur ses terres (Jérémy Florès est réunionnais mais habite depuis longtemps dans les Landes).
Pour nos français, les Quik Pro et Roxy Pro sont un moment particulier de l’année. La pression du public et des médias est démesurée. Contrairement à un Kelly Slater qui doit la subir où qu’il se trouve sur le globe, il n’y a bien que dans les landes que Jérémy Florès est poursuivi jusqu’à son domicile. Difficile du coup de faire abstraction…
Dès la fin des séries, les fans se précipitent au bord de l’eau pour un selfie ou une dédicace, poursuivant les surfeurs jusqu’au podium. C’est simple, après sa victoire j’ai suivie Johanne Defay, comptez une vingtaine de minutes de bain de foule et une bonne trentaine de minutes d’interviews pour les médias du monde entier. Pas idéal pour la récupération!
La suite de la saison pour Jérémy Florès s’écriera du côté de Peniche au Portugal puis à Pipeline, lieu de sa première victoire sur le World Tour.
Notre dernière représentante sur le Roxy Pro sera Johanne Defay que l’on retrouvera en quart de finale face à  Tyler Wright. Oui, oui, la soeur d’Owen, essayons de ne pas y voir un mauvais présage !