Le tournoi des 6 nations, le stade de France et moi

Le tournoi des 6 nations, le stade de France et moi

Le stade de France est devenu un peu comme ma deuxième maison ces derniers temps. On s’y retrouve entre amis pour savourer les matchs… de rugby surtout. Cette année, nous avons réussit à avoir des places pour tous les matchs du XV de France au tournoi des 6 nations.

Motivés, motivés, nous on est motivé ! La pluie, le froid… Rien ne nous arrêtera, nos coqs à la maison on ne se doutait pas encore que se sera du poulet rôti que nous mangerons le dimanche comme chez mémé.

France 30-12 Italie : Ça s’est fait…

Malgré le froid hivernal, nous voilà au stade habillé comme un esquimau sur sa banquise. Nous n’avons pas peur des italiens, même si leur niveau de jeu s’améliore d’année en année.

Sur le terrain, Philippe Saint-André aligne : Clerc, Rougerie, Médard, Fofana, Malzieu, Trinh-duc, Yachvili, Bonnaire, Picamoles, Dussautoir, Nallet, Papé, Mas, Servat et Debaty.

L’ambiance est bonne dans les gradins, même si le froid est prenant mais dans l’après midi, le soleil vient un peu nous chauffer les oreilles. Sur la pelouse, les chocs doivent faire  mal. En première mi-temps, les italiens (jouant en bleu) ont du mal à passer et réussissent à entrer un drop et une pénalité. Score à la mi-temps 15 à 6. La moitié du chemin est fait…

Victoire 30 à 12 avec les essais de Rougerie, Malzieu, puis Clerc et Fofana en deuxième mi-temps.

France-Irlande : Oups il fait froid

Et oui, c’est encore l’hiver et cette fois, ce n’est pas l’après midi mais bien à 21 heure que nous venons au stade. Retrouvant une amie avant d’aller au stade, nous allons au restaurant prendre de l’énergie pour ce match qui s’annonce glacial. L’heure approche….

21 heure, nous posons juste nos fesses sur les gradins, quand un sms nous parviens. “Le match est annulé”, la première réaction est “Bien sûr la blague, même pas drôle”. Puis, un voisin reçoit un sms similaire, jusqu’à ce que tout autour de nous les infos fusent… Le réseau téléphonique du stade de France est comme toujours saturé, mais là, la rumeur enfle à bon train dans tout le stade. Une machine fumante au milieu du terrain ne pourra rien faire contre la gelée.

Nous attendons quand même les annonces avant de partir, on sait jamais, si l’arbitre n’avait pas encore bien pris sa décision. Mais ce n’est que 20 minutes plus tard, le stade bien chauffé par la foule huant l’organisation qu’une personne vient excuser le comité de l’annulation du match. Les joueurs a leur tour viennent dire quelques mots et font le tour du stade pour les malheureux spectateurs que nous sommes.

Nous aurions pu rester au chaud dans le resto et repartir chez nous qui n’est qu’à une demi-heure du stade. Mais nous pensons avant tout, à ceux qui ont payé leur déplacement en passant devant les rangées de bus des quatre coins de la France, et aux Irlandais nombreux à se retrouver dans les bars alentours… comme nous.

L’incompréhension est la plus totale, et encore autant le lendemain lorsque nous apprenons dans les journaux ce qui a été fait pour décaler le match bien avant ce soir là. Une honte pour le comité des six nations…

Bien sûr on pourrait lancer aussi la pierre au stade de France qui n’est pas équipé pour ces conditions climatiques et qui a chauffé inutilement une pelouse impraticable. Mais cela ravive encore le douteux gain de projet de construction du Stade de France alors que le projet de Jean Novel (stade moderne et couvert) était en tête jusqu’au dernier moment…

France 17-17 Irlande : Le retour frileux

Quinze jours plus tard, nous revoilà au stade de France. La vague de froid est un mauvais souvenir, c’est la pluie qui bat son plein cette fois. Heureusement nous sommes à l’abri dans les tribunes hautes. Mon amie a apporté son drapeau fétiche qu’elle dit. Il a vu gagner France-Nouvelle Zélande en 2007 alors forcément, on ne peut que gagner.

Dans la composition de l’équipe de France, Parra remplace Yachvili handicapé par un lumbago, Poux et  Szarzewski prennent la place de Debaty et de Servat, Nallet est remplacé par Maestri.

Le match débute mal, les irlandais sont en force et mal mènent nos bleus. Impossible de placer un essai, le XV de France semble au ralenti. La première mi-temps n’engage rien de bon, 6 à 17 pour les Irlandais, mais rien n’est perdu.

En deuxième mi-temps on a enfin des temps forts de jeu, le XV de France revient au score 17 à 17. Mais le stress est à son comble, mon amie est en train de manger son drapeau. Nous sommes tous tendus et la fin n’est une délivrance pour personne.

France 22-24 Angleterre : Le poulet rôti

Le week-end suivant, nous sommes toujours là. Le ciel est gris, mais nous n’avons plus trop froid. Le stade est envahie par les anglais parsemés de-ci de-là. L’hymne “God save the Queen” résonne comme un affront, mais nous chanterons encore plus fort la Marseillaise et toc.

Mon amie ressort son fameux drapeau. Je suis sûre qu’il doit être périmé.

La composition des bleus pour ce match qui s’annonce délicat est : Poitrenaud, Clerc, Rougerie, Fofana, Malzieu, Beauxis, Dupuy, Harinordoquy, Bonnaire, Dusautoir, Maestri, Papé, Mas, Szarzewski et Poux.

Les bleus n’arrivent pas à passer la défense anglaise qui fait bloc à chaque tentative. Nous allons de déception en déception dans cette première mi-temps, alors que les anglais trouvent les espaces et creusent le score.

Je supplie mon amie de ranger son drapeau, elle y croit encore mais fini par le ranger au fond de son sac et là. A 5 minutes de la fin, Fofana marque un essai. Les bleus se sont bousculés un peu trop tard malheureusement et ne remonteront pas au score.

Les anglais gagne sans démériter ce match 24 à 22 et nous repartons tristement à nos transports.

 

Ecrit par Sandrine

Passionnée par les voyages, le sport et mes chiens. J'écris aussi sur les livres et pleins d'autres trucs sympas. J'aime les sorties, les rencontres, bref la vie... et les talons. Je blogue aussi un peu sur blogosports.com Mon plus grand rêve est de faire le tour du monde.

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